dimanche 5 juillet 2009

Nicolas Sarkozy avoue avoir fait "des erreurs",

J'ai commis des erreurs." admet publiquement Nicolas Sarkosy, lors d'une interview publiée par le Nouvel Observateur.

Il faut du temps déclare-t-il pour entrer dans une fonction comme la mienne.

Des regrets sur la forme mais, pas de regrets sur le fond !
Sur la question de la plainte contre l'enseignant qui avait dit "Sarkozy, je te vois." il a répondu qu'il était "désolé" et qu'il n'avait déposé aucune plainte pesonnelle.

Il regrette aussi le "Casse-toi pauvre con" lancé lors du Salon de l'agriculture en 2007.

Il reconnait ne pas devoir se conduire comme un simple citoyen.

Mais, il n'émet aucun regret sur le bouclier fiscal et les réformes et persévère dans son intention de poursuivre cette politique.

Mais, il ajoute :"je dois tenir compte des critiques, des épreuves, des échecs pour faire mieux".

L'affaire de la gare St Charles :
27 février 2008, 17h49 : le professeur de philosophie raconte :

"Je me trouve à la gare Saint-Charles de Marseille.
J'arrive au milieu d'un attroupement qui s'est formé à l'occasion d'un contrôle d'identité de deux gamins. J'aperçois autour des policiers des jeunes gens au visage tendu. Les policiers montrent des signes de nervosité.
J'adopte alors une posture théâtrale et je lance en pointant l'index vers les policiers :« Sarkozy je te vois, Sarkozy je te vois ».
Aussitôt, un immense éclat de rire s'empare des spectateurs. Je porte un costume, une cravate et une serviette en cuir. J'ai sans doute l'air ridicule, mais qu'importe, les rires ont fait redescendre la tension.
L'un des policiers se dirige vers moi : « Vos papiers, s'il vous plaît ! » Son collègue le rejoint quelques instants plus tard. Cependant, la sérénité courtoise que j'affiche permet de détendre l'atmosphère entre les policiers et moi. Les policiers m'invitent à les accompagner jusqu'au commissariat de la gare. Ils sont très gentils.

Je réponds aux questions qui me sont posées. C'était respectueux, chacun dans son rôle. C'étaient des travailleurs comme moi, impuissants comme moi face aux excès du sarkozysme. Je leur ai présenté mes excuses pour la gêne technique occasionnée. Puis je suis sorti et j'ai oublié cette histoire."

Mais, contrairement à ce qu'il pensait, l'histoire ne s'arrête pas là !

Il reçoit par la suite une convocation en justice pour "tapage diurne troublant la tranquillité d'autrui". Une amende de 100 euros est requise par le ministère public.
Pas de « tapage diurne », estime le juge lors de l'audience du 3 juilet 2009.

En août dernier, à Laval lors du passage du chef de l'Etat, un homme avait été condamné à 30 euros d'amende pour avoir arboré une pancarte portant cs mots : "Casse toi pov'con" en référence aux propos tenus par Nicolas Sarkosy !
On condamne un simple citoyen pour ces propos alors qu'il ne fait que répéter les mots prononcés par le chef de l'Etat.

Cette sanction est-elle juste ?






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