dimanche 4 octobre 2009

Quand Ecole = fric !


Dernières idées pour lutter contre l'absentéisme !

"Pour lutter contre l'absentéisme, trois lycées professionnels de l'académie de Créteil vont expérimenter à partir de lundi la mise en place d'une cagnotte collective par classe pour financer un projet éducatif défini avec les élèves.

Si les lycéens respectent le "contrat" conclu, en termes d'assiduité en classe et de comportement, ils pourront voir leur projet - permis de conduire ou voyage - financé en partie grâce à cette cagnotte."

Pour François Bayrou :

"C'est une histoire de dingue. Une dérive inacceptable, un incroyable déplacement des valeurs de nature à troubler un peu plus les repères des enfants".

Pour lui, "à l'école, l'argent ne devrait pas avoir droit de cité".

La ministre de l'Enseignement supérieur Mme Pécresse a souligné que "l'absentéisme était un problème récurrent", et a ajouté : « la solution de la cagnotte, je suis très réservée".

"Réservée parce que ça coûte très cher à la collectivité de former un lycéen", a-t-elle déclaré, évoquant le chiffre de "10.000 euros par an".

"Faut-il rajouter encore 10.000 euros? Je ne sais pas", a-t-elle poursuivi.

"La deuxième raison, c'est que l'assiduité, c'est le premier devoir d'un élève. Est-ce qu'il faut monnayer l'assiduité, est-ce qu'il faut payer un enfant, un adolescent, pour faire ce qu'il doit faire? Je crains qu'il puisse y avoir des dérives", a ajouté Valérie Pécresse.

Payer des enfants pour les amener à elle à l'école ?

Le gouvernement pense-t-il que l'argent est le seul maître et va résoudre tous les problèmes ?

En maternelle on donne des bons points et, au lycée, c'est du fric !

On supprime des postes d'enseignants et on donne de l'argent aux enfants pour qu'ils aillent à l'école et soient sages. C'est ahurissant !

ET......Où le gouvernement va-t-il trouver l'argent si cette idée de cagnotte se généralise ?

« Je souhaite que nous reconstruisions une éducation du respect. Je souhaite que nos enfants apprennent la politesse, l'ouverture d'esprit, la tolérance, qui sont des formes du respect. » a dit Nicolas Sarkosy.

Est-ce par l'argent que nous allons reconstruire une école du respect ?

Le gouvernement est -il par cette façon d'agir, en train de reconnaître qu'il est incapable de gérer les problèmes de l'absentéisme, de la violence, de l'insécurité ?
Est-ce un aveu d'échec ?

« La plupart du temps on ne résout pas les difficultés, on les déplace comme la poussière » (Aymond d'Alost)







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