jeudi 7 janvier 2010

Situation de la Guinée aujourd'hui.....

"Guinée: le président intérimaire accepte un "Premier ministre de l'opposition" titrent différentes presses mais, qu’en est-il de la situation à ce jour ?
Voici l'article d'un jeune Guinéen qui présage de jours difficiles :"Evoquer le sujet Dadis-Toumba n’est pas sans risque. Tenez ! Il y a quelques jours, une radio de la place a révélé qu’un contingent d’éléments de la garde présidentielle a fait irruption à l’école Mahatma Gandhi. Dans cet établissement, étudie également une des filles de Dadis et ces hommes en armes étaient à la recherche d’une autre élève. Cette dernière aurait déclaré dans une chaude discussion entre amis que même si elle savait où se trouve Toumba, elle ne le dénoncerait pas. Selon des sources, la fille aurait été dénoncée au téléphone par un homme. Elle a pu quitter l’école avant l’arrivée des bidasses.
La presse a aussi relaté un incident survenu à Cosa un des bastions de l’opposition. Là également, ce sont des militaires qui sont à l’origine de l’acte. Des pick-up commandés par le capitaine Claude Pivi dit Coplan, ont investi le quartier avant de liquider par balle un marabout....
L’autre question qui retient les attentions c’est celle de savoir qui dirige le pays ou qui va le diriger au cas ou Dadis ne revient pas ou s’il est inapte ?
Cette question vaut son pesant d’or en raison des factions constatées au sein de l’armée. D’un côté il y a le groupe de Dadis, de l’autre ceux fidèles à Sékouba Konaté, les hommes de Pivi et enfin ceux de Toumba. Rien n’indique pour l’instant que le retour à une vie constitutionnelle normale est proche.
Si aujourd’hui donc, le général Konaté assure l’intérim il reste cependant clair qu’il a fort à faire.
Et pour preuve, les factions dans l’armée sont ravivées par des querelles ethniques......
Pour l’instant, les activités tournent au ralenti. Pas de décrets et point d’arrêtés.
Dans cette bataille qui ne dit pas son nom, la RTG (radio télévision guinéenne) comme toujours est mise à contribution. Ce média d’Etat bombarde ses auditeurs et téléspectateurs, d’éditoriaux anti-français. Les éditorialistes répliquent à chaque information diffusée sur les médias français. Ils se basent sur les propos de Dadis en réponse à Bernard Kouchner : ‘’ la Guinée n’est pas une sous préfecture de la France).....
Dès après l’incident du camp Koundara le 3 décembre, on a vite pointé un doigt accusateur sur la France.
Désormais, il suffit de faire une simple déclaration allant à l’encontre du pouvoir pour entendre son nom dans un des éditos. Même Mohamed Ibn Cambas président de la commission de la CEDEAO n’a pas échappé aux critiques. Depuis que le ghanéen a émis l’idée de l’envoi d’une force de protection de la population, on le déclare ‘’ persona non grata’’ en Guinée.
On ose affirmer que la Guinée est souveraine, qu’elle n’est pas en guerre et surtout qu’il n’ y a pas factions rivales sur le terrain. Un membre du pouvoir a déclaré il y a quelques jours que le gouvernement s’opposera à tout envoi de force qu’il considérera d’ailleurs comme une déclaration de guerre.
Mais, on nie que le problème se trouve entre une population sans défense face à une armée hors la loi."(article envoyé par un journaliste Guinéen)
Des situations que l'on retrouve dans de nombreux pays du Monde. Comment rester indifférents ?
"Selon le lieu de sa naissance, l'homme vit bien, vit assez mal ou ne vit pas du tout "(Jean Bernard)


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