vendredi 26 février 2010

Retour du Sénégal.....

Voilà ce que je découvre en revenant du Sénégal où j'ai passé quelques jours durant mes vacances.
Je suis allée dans des lycées, des écoles primaires et, jamais, je n'ai entendu parler d'une telle violence là-bas.....
Les enseignants sénégalais suivent l'actualité et découvrent effarés les évènements graves qui se produisent dans les établissements français et font l'actualité

Mardi 15 février dans un gymnase : agression au cutter d'un élèves.
Les professeurs du lycée Guillaume-Apollinaire de Thiais (Val de Marne) exercent leur droit de retrait et n'assurent pas les cours.
Ils seront cependant présents vendredi pour «accueillir» les lycéens de l'établissement.
«Nous serons disponibles les 19 et 20 février pour accueillir les élèves», écrivent les personnels dans un communiqué diffusé jeudi, sans parler de reprise des cours.
La direction tente de minimiser les faits comme si de « rien n’était » !

Dans une classe de terminale à Joal (100 kms de Dakar) j'ai assisté à un cours d'EPS.
Ils sont une cinquantaine et les conditions de travail sont rudimentaires !
Quand le professeur leur demande de s'assoir afin de donner des explications, ils obéissent sans broncher.... On entendrait une "mouche voler" !
Pourtant, ce sont des élèves comme les nôtres. La différence réside dans le fait que pour eux l'école est une chance et, cette chance là, ils veulent la saisir....
Je pénètre dans une école primaire à Pikine (banlieue de Dakar). Les élèves se lèvent à mon arrivée et attendent que l'enseignant leur dise de s'assoir. Ils se relèvent quand je pars et me saluent ....
L'école là-bas est conseillée mais pas obligatoire.
Certains enfants n'ont pas cette chance et sont dans les champs pour aider les parents.....
Chez nous, l'éducation est un droit mais, comme bien des choses aujourd'hui, on ne voit que le droit et le devoir est oublié ....
Depuis quelque temps, la violence s'est glissée dans les établissements et ne les quittera pas si rien d'efficace n'est fait.....
Les mots ne suffisent plus. Il faut du concret !




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