vendredi 30 avril 2010

1er mai .....Fête du travail !


Demain, journée du 1er mai....Fête du travail....
Des manifestations sont prévues et, la réforme des retraites est "sur le tapis"....

Voilà ce que je découvre et me donne des vapeurs !!!!
Ai-je rêvé ?
Rêve ou cauchemar !!!!

"Propos de Eric Woerth Ministre de la Fonction publique (sic) rapportés par Charlie-Hebdo, tenus lors d'une réunion de la Fondation Concorde, proche de la majorité actuelle, le mercredi 20 octobre 2007 au Café Restaurant Pépita à Paris :

Les retraités de la fonction publique ne rendent plus de services à la nation. Ces gens-là sont inutiles, mais continuent de peser très lourdement. La pension d'un retraité, c'est presque 75% du coût d'un fonctionnaire présent. Il faudra résoudre ce problème.”

Le grand problème de l'État, c'est la rigidité de sa main-d'oeuvre. Pour faire passer un fonctionnaire du premier au deuxième étage de la place Beauvau, il faut un an. Non pas à cause de l'escalier [rires dans la salle], mais des corps. Il y a 1400 corps. 900 corps vivants, 500 corps morts [rires], comme par exemple l'administration des télécoms. Je vais les remplacer par cinq filières professionnelles qui permettront la mobilité des ressources humaines : éducation, administration générale, économie et finances, sécurité sanitaire et sociale. Si on ne fait pas ça, la réforme de l'État est impossible. Parce que les corps abritent des emplois inutiles.”

A l'heure actuelle, nous sommes un peu méchants avec les fonctionnaires. Leur pouvoir d'achat a perdu 4,5% depuis 2000.” “Comme tous les hommes politiques de droite, j'étais impressionné par l'adversaire. Mais je pense que nous surestimions considérablement cette force de résistance. Ce qui compte en France, c'est la psychologie, débloquer tous ces verrous psychologiques.” “C'est sur l'Éducation nationale que doit peser l'effort principal de réduction des effectifs de la fonction publique. Sur le 1,2 million de fonctionnaires de l'Éducation nationale, 800 000 sont des enseignants. Licencier dans les back office de l'Éducation nationale, c'est facile, on sait comment faire : on prend un cabinet de conseil et on change les process de travail, on supprime quelques missions. Mais pour les enseignants, c'est plus délicat. Il faudra faire un grand audit.”

Le problème que nous avons en France, c'est que les gens sont contents des services publics. L'hôpital fonctionne bien, l'école fonctionne bien, la police fonctionne bien. Alors il faut tenir un discours, expliquer que nous sommes à deux doigts d'une crise majeure - c'est ce que fait très bien Michel Camdessus, mais sans paniquer les gens, car à ce moment-là, ils se recroquevillent comme des tortues.”

Il admet dans ses propos que les français sont satisfaits de la qualité du service public rendu par les fonctionnaires, quels qu'ils soient. C'est bien en les fragilisant de l'intérieur (sous effectif, baisse d'investissements etc.) qu'il compte rendre les services publics impopulaires auprès des populations. Une impopularité qui lui servira de prétexte pour les privatisations à venir. Alors que ce sont bien les attaques à l'oeuvre depuis de nombreuses années qui dégradent la qualité des services publics."

Quel mépris pour les fonctionnaires !

J'espère que depuis 2007, il a changé d'avis !!!!

Dire que je me suis battue plus de deux ans pour obtenir le droit de travailler sans me casser davantage....

Je l'avoue......je ne comprends plus !





jeudi 29 avril 2010

Violence.....ça continue !








Lu dans « La dépêche de ce jour » :

« À peine trois semaines après les états généraux de la sécurité à l'école, l'Éducation nationale est de nouveau confrontée à une affaire de violence entre un élève et un enseignant."

Hier matin, un élève de 4e d'un collège de Moselle âgé de 14 ans, a porté un coup de couteau au ventre de son professeur à la fin du cours de sciences et vie de la terre. L'enseignant, venait de faire des remontrances à l'élève sur la tenue de son cahier.

"L'agression dont a été victime cet enseignant de la Moselle rappelle le cas de cette enseignante d'un collège de la banlieue de Toulouse qui, le 15 mai 2009, avait été blessée également d'un coup de couteau par un de ses élèves, alors âgé de 13 ans. Une affaire qui avait mis en émoi toute la communauté éducative. Et puis, à la mi-mars dans un collège d'Albi, on a frôlé la catastrophe. Cette fois, il s'agissait d'une mère d'élève qui avait surgi en plein cours et avait menacé une enseignante avec deux couteaux. Une femme âgée de 48 ans qui a été entendue par des policiers lors d'une garde à vue au commissariat d'Albi. Elle en voulait « à toutes les administrations ».

15 actes de violence entre 2009 et 2010. C'est le nombre des principales agressions commises par des élèves sur leurs enseignants en France. Six depuis le début de l'année. »

Résumé du livre : "Au risque de me perdre" publié aux éditions Praelego. :



Résumé livre :

« Une histoire d'amour qui s'est transformée avec le temps... pas de haine mais, j'en sortirai… désabusée... un peu écœurée même... ! »

Qu’est devenue l’Education Nationale aujourd’hui ? Une succession de ministres et de réformes, des élèves qui cherchent désespérément leur voie, des professeurs critiqués, agressés, écœurés, non reconnus même par une institution qui devrait les comprendre.

A l’aube de la retraite, c’est ce triste constat que fait Gaby, prof d’EPS en nous livrant l’expérience de sa vie. C’est l’histoire d’un combat, d’une lutte pour dénoncer et défendre. Combat d’une femme considérée atypique parce qu’elle refuse d’être « un mouton » !

Quelles solutions, quelles mesures trouver devant cette école qui se meurt ?"







A lire - à consulter...