mercredi 25 mai 2011

MAUVEZIN .... Charmant village du Gers



Un petit tour de nos charmants petits villages de France qui sont tombés dans l'oubli mais qui ont été jadis célèbres....

Mauvezin dans le Gers : Capitale du Fezensaguet vers 920
Un charmant village du Gers à découvrir, à parcourir et à aimer……
C’est en 1472 que le Fézensaguet fut intégré par Louis XI dans le domaine royal et donné au duc d’Alençon au XVIème siècle. Par la suite, il revint à Marguerite d’Alençon, appelée aussi Marguerite de Navarre ou Marguerite d’Angoulême lors de son mariage avec Henri d’Albret, roi de Navarre.
La religion protestante, impulsée par Jeanne d’Albret (mère d’Henri IV) se développa à Mauvezin. On l’appelait alors « la petite Genève » ( référence à Luther) .
Mauvezin vécut des guerres de religion aussi, l’église et le couvent furent en partie détruits.
Il ne demeure de l’ancien château fort détruit en 1621, qu’une promenade où gamines, nous nous plaisions à nous retrouver à la recherche du trésor..... et qui fût le spectacle, des premiers rendez vous, des premiers serments, des premiers chagrins d’amour….
Une magnifique halle du XIVème où tous les matins vous pouvez rencontrer des hommes du village, refaisant le monde et discourant ensemble une partie de la matinée…..
Souvenir de cette période protestante, le temple a été reconstruit au XIXème après avoir été rasé lors des guerres de religion
Le clocher gothique de l’église St Michel date du XIIIème. Mais, ruiné par les guerres de religion, il sera reconstruit en 1829.
Et, en évoquant l’église, je ne peux empêcher les souvenirs de ressurgir et de la retrouver, elle, cette grand-mère adorée….
Tout ce que parfois on désire oublier revient un jour, sans qu’on le veuille vraiment, alors, qu’on l’avait bien enfoui dans cette poche de la mémoire et pressé fortement un mouchoir dessus pour l’empêcher de reprendre vie….
« L'église du village verra mon retour lors des fêtes de Pâques. Des groupes de Gospel se produisent dans ce lieu sacré. Le dimanche de Pâques 2008, un groupe provoque en moi une émotion très forte. C'est l'âme des esclaves noirs qui s'exprime dans la voix de ce chanteur mauricien. Une émotion très forte m'envahit lorsque lors de son récital, il abandonne un temps le gospel pour rendre un hommage à Luis Mariano. Je revois ma grand-mère chantant « Mexico » et, je la retrouve dans cette même église où un dernier hommage lui a été rendu. Cette pensée ne m'attriste pas, au contraire, ce sont des souvenirs heureux qui me ramènent à ses côtés. » (extrait de « Au risque de me perdre »)


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