vendredi 9 janvier 2015

Qu'Allah bénisse la France !










Dans notre époque troublée où les attentats fomentés par des milieux intégristes musulmans se multiplient, il est bon de se tourner vers de telles lectures ! 
Un livre qui est un chant d'espoir !

Qu'Allah bénisse la France de Abd al Malik :


"L'auteur a connu tout ce qu'un fils d'immigrés, noir, pauvre, élevé par une mère seule avec six frères et soeurs, peut connaître de la délinquance des cités : vols et trafics en tous genres, argent facile, frime et rapports de force, sans oublier les proches tués par balles, morts d'overdose, ou qui ont sombré dans le fanatisme. Converti à l'islam - ou plutôt à cet islam obscurantiste qui sévit dans certaines banlieues -, il a parcouru les routes de France pour prêcher dans des mosquées de fortune. Abd al Malik avait tout pour entrer dans l'univers de « la haine ».
Pourtant, la bénédiction qu'il appelle aujourd'hui sur son pays d'accueil embrasse dans une même sincérité juifs, chrétiens ou laïcs, sans oublier toutes les femmes. Car Abd al Malik a trouvé sa voie dans le soufisme, islam lumineux centré sur l'amour universel, qui l'a réconcilié avec l'esprit de la citoyenneté. "

Adapté du livre autobiographique du chanteur de rap Abd Al Malik, le film "Qu'Allah bénisse la France" raconte le parcours de Régis, enfant d'immigrés, noir, surdoué, élevé par sa mère catholique avec ses deux frères, dans une cité de Strasbourg. Entre délinquance, rap et islam, il va découvrir l'amour et trouver sa voie.


"Pas facile de s’échapper d’une cité-ghetto où même l’herbe se met en pétards. Pour Régis (Marc Zinga), l’unique moyen de s’élever au-dessus des tours HLM, c’est de lire et de faire du rap. Mais pour la zik, faut du matos, et ça coûte cher. Alors, pour financer leur groupe, Régis et ses potes se mettent à dealer... Ce premier film réalisé par Régis Fayette-Mikano, devenu Abd Al Malik après sa conversion à l’islam, suit le cours biographique du fleuve d’« intranquillité » où ont baigné ses années d’adolescence et où flottent tant de cadavres. Tourné avec l’énergie d’un clip et le réalisme brutal d’un noir et blanc coléreux, cet hymne hip-hop, brillamment orchestré, ajoute à la partition entamée avec « La haine » de Kassovitz des notes d’espoir. Celles d’Abd Al Malik, repêché de la délinquance et sauvé par l’art et la culture. Qu’Allah le bénisse." (Paris-Match)



                 

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